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Balances tes préjugés : journée professionnelle

Balances tes préjugés : journée professionnelle

Imaginé par les équipes de La Vénerie et du Service de Prévention et de Cohésion sociale de W-B, Balance tes préjugés rassemble les publics autour de la question du préjugés.

Pour mieux comprendre les mécanismes et s’outiller face à la montée du racisme, nous avons invité l’ensemble les travailleurs du secteur socio-culturel de la commune pour partager une journée de débat et de réflexions autour du vivre ensemble.

En ce jeudi matin du mois de novembre 2022, une septantaine de travailleur.euse.s se retrouvent à La Vénerie pour une journée ponctuée par des ateliers en matinée et un spectacle de la Cie Tadam en après-midi.

Pour aborder les questions des stéréotypes, des préjugés, de la discrimination ou encore, de l’intégration, trois organisations proposent des ateliers. Le “CBAI” (Centre Bruxellois d’Action Interculturelle) offre des outils pour favoriser la rencontre intergroupe dans nos pratiques professionnelles. “BePax” (une organisation d’éducation permanente qui sensibilise aux enjeux du racisme et des discriminations) invite à travailler sur la compréhension du racisme et sur la posture à adopter en tant que professionnel par le biais d’outils d’animations. Le collectif de volontaires “Migrations, au-delà des préjugés” confronte les participant.e.s aux stéréotypes et aux idées discriminantes les plus communes pour mieux les déconstruire.

Autour de jeux de rôles, chacun.e a expérimenté des stratégies face à des propos racistes, déconstruit les processus d’intégration et discuté des différents éléments qui composent l’identité, des plus évidents comme la nationalité et le genre aux plus surprenants comme les loisirs et l’orientation politique. Certain.e participant.e.s ont ainsi pris conscience que chacun.e de nous est dépositaire d’un héritage vertical venant de son milieu d’origine de ses ancêtres et d’un héritage horizontal venant de son époque. Cette notion d’identité renvoie à la problématique du rapport entre le collectif et l’individuel, le déterminisme social et la singularité individuelle.

Vivre ensemble suppose de prendre en considération l’intérêt de tous sans s’y perdre. Martin Luther King proclamait que « si nous n’apprenons pas à vivre ensemble comme des frères, nous périrons ensemble comme des idiots ».

Et c’est bien de cela dont il sera aussi question dans la seconde partie de la journée grâce à la présence des comédiens de la Cie Tadam. Cette joyeuse bande d’improvisateurs talentueux explorent nos points communs et nos différences dans un dispositif participatif déroutant.

Le spectacle No[us] invite chacun.e de nous à nous interroger sur les “cases” dans lesquelles nous sommes parfois classé.e.s et dans lesquelles nous nous classons aussi. Des cases qui nous différencient ou nous font appartenir à un groupe.
Les participant·e·s repartent avec de nouveaux outils, de nouvelles réflexions, et de belles rencontres.