De la Tempête et du Songe d’une nuit d’été, ils en ont fait « Notre Shakespeare » entre 2010 et 2012.
En 2014, ils ont réalisé un travail de création autour de l’expérience de la beauté. La beauté qui touche une dimension universelle de l’être, de la nature ou de l’esprit, la beauté qui réconcilie… Ce travail de création, ils l’ont finalisé en juin 2016 par la présentation théâtrale de «Notre Emerveillement ».
En 2017, ils ont amplifié leur geste politique toujours autour de cette même question: “Qu’est-ce qui est permis et qu’est-ce qui ne l’est pas en terme de pratiques culturelles ? Ou pour dire les choses plus frontalement : « Qui a ou n’a pas le droit de dire la culture? ».
Cette fois, c’est Anton Tchekhov et sa pièce la Cerisaie qui a été au coeur d’un ensemble d’ateliers. Ils en ont fait l’action culturelle « Notre Cerisaie ».
Ces ateliers créatifs ont été l’occasion pour des déficients mentaux, des anciens en maison de repos, de jeunes comédiens professionnels, des individus à la marge, des gens «comme tout le monde» de créer ensemble par l’usage de différentes pratiques: théâtre, chant, mouvement, création d’accessoires et de costumes, ateliers pluridisciplinaires (performance, action non reproductible, arts plastiques, théâtre) et dramaturgie (étude et analyse des contenus).
En juin 2019, ils présentent « Notre Cerisaie » sur la scène du Jacques Franck, le Centre Culturel de Saint-Gilles. Pour cette tribu, ces participants du CEC-Ateliers Vénerie, un défi de longue haleine vient d’être relevé : sortir de Watermael-Boitsfort des pratiques habituellement vouées à la confidentialité.
À l’origine de ces représentations publiques, l’équipe d’artistes – animateurs avait l’envie de donner un nouveau souffle, le droit à l’expression aux invisibles et inaudibles de Watermael-Boitsfort pour que l’on puisse les voir différemment et surtout les entendre haut et fort.
En résonance avec la réalité de la commune, une dimension politique et sociale s’est ajoutée à cette démarche artistique.