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Histoire

Depuis plus de 50 ans, La Vénerie est un acteur culturel essentiel à Watermael-Boitsfort. Lieu de création, de rencontre et d’engagement, son histoire est riche et inspirante.

Découvrez son évolution au fil des décennies.

Créé en décembre 1971, le Centre Culturel La Vénerie est officiellement reconnu par le décret des Centres Culturels en 1972. 

 

Une petite équipe s’installe aux Écuries place Gilson et organise une série d’activités : diffusion de spectacles, expositions en arts plastiques, ateliers créatifs autour de la Fête des Fleurs, grande fête participative qui se rêve avec les boitsfortois autour du slogan «Amenez vos guitares, vos flûtes et vos idées ». 

 

Sous la direction de Mirko Popovitch les projets se multiplient et mobilisent les énergies de chacun: animateurs, bénévoles, objecteurs de conscience, artistes, citoyens, …

Parmi les multiples projets, on retiendra les « 24 heures Fanfare » autour de la Maison Haute et un festival de chansons françaises dans les cafés de Boitsfort. L’annuelle Fête des Fleurs offre de plus en plus de spectacles, de concerts, de théâtre.

Avec Mamady Keita, percussionniste guinéen de renommée mondiale, le Festival « Franchement Zoulou » prend place, préfigurant le festival « Couleur Café ». Les « Ateliers Vénerie » sont reconnus comme Centre d’Expression et de Créativité. La programmation du service exposition devient plus pointue, les passerelles entre arts contemporains et les écoles se renforcent avec le projet de médiation culturelle baptisé « Art à petits pas ». À l’auditorium des Écuries, on croise des artistes comme Claude Semal, Abel et Gordon, Maurane, Yolande Moreau, Philippe Lafontaine, Laurence Bibot, Éric De Staercke et bien d’autres en grand devenir… Les Écuries sont un tremplin pour des artistes émergents.

En 1985, La Vénerie s’installe dans l’Espace Delvaux, anciennement occupé par le Cinéma Select et réhabilité par la commune en salle polyvalente. L’espace sera à la hauteur des ambitions de l’équipe : une salle de 300 places, équipée pour le théâtre et le cinéma. Ainsi naissent les « Cinés Apéros », rendez-vous incontournable du mercredi. 

L’équipe s’agrandit encore et compte à présent une quinzaine de personnes.

En 1992, la réactualisation du décret des Centres Culturels pousse l’équipe à se professionnaliser.
Au fil des années, d’une catégorie de reconnaissance à une autre, La Vénerie est reconnue comme Centre Culturel dans la catégorie la plus élevée : 1+++.  

Après une interruption de trois ans, la Fête des Fleurs devient un festival bisannuel reconnu par les arts de la rue. Les « Ateliers Vénerie » sont en plein développement et l’ « Art à petits pas » devient un projet de médiation culturelle qui amène des classes d’enfants à comprendre et pratiquer le langage porté par des artistes contemporains. 

De nouvelles aventures commencent, notamment avec la mise en place de formation pour les techniciens des Centres culturels et l’implication dans la co-création de la première Zinneke Parade.

Le projet formation régie fait l’objet d’une réflexion autour des validations de compétences et aboutit, via des financements du Fonds social européen, au projet « Effervescence avant le spectacle ». Ce financement débouche sur la réalisation d’un « Livre blanc sur les Métiers et Formations en régie de spectacle ». 

Suivront deux autres projets sur la professionnalisation du secteur culturel ainsi que deux projets Culture qui mettront en exergue des formes d’art sociable, misant sur la participation des publics à la création.

Les « Ateliers Vénerie » embrayent avec des actions culturelles intergénérationnelles et visent à renforcer la mixité sociale – notamment dans le projet « Shakespeare » et « Émerveillement » qui mêlent artistes professionnels et publics fragilisés. Nous initions les « Contes dans les Cimetières ».

La programmation cinématographique évolue davantage vers des films de production indépendante, en consultation avec notre public et la création d’un comité de soutien à la programmation. L’année 2007 est marquée par le départ du premier directeur, Mirko Popovitch.

La succession de la direction est un peu complexe. Didier Arcq assure ce poste durant deux ans. Il est remplacé par Thomas Prédour qui met en place une nouvelle dynamique : développement d’un axe Théâtre-Cirque, multiplication des partenariats, notamment avec le Théâtre de Poche. Il ouvre également la porte aux alternatives sociétales avec des cycles sur la décroissance et des activités autour du développement durable. 

En 2012, l’« Art à petits pas » s’ouvre à d’autres disciplines et expériences artistiques et culturelles : expositions, spectacles jeunes publics, livres d’artiste, résidences d’artiste, nouvelles radiophoniques, œuvres cinématographiques, etc. Les élèves sont amenés à engager le corps, l’imaginaire, le soi et le collectif. 

Barbara Coeckelberghs reprend la direction en 2015 et pose avec l’équipe les premières pierres du nouveau contrat-programme. En effet, un nouveau décret invite les Centres Culturels à repenser leur projet en lien avec les habitants. 

Les « Ateliers Vénerie » décrochent une reconnaissance en catégorie 4, fruit d’un travail de longue haleine et de qualité.

En mars 2017, Virginie Cordier reprend la barre au côté d’une équipe motivée. Ensemble, ils déposent une demande de reconnaissance basée sur deux spécialisations : l’audiovisuel et les arts vivants. 

Face à l’élan de solidarité avec les migrants du parc Maximilien, La Vénerie rejoint les premiers membres du label United Stages pour inscrire son engagement pour la solidarité auprès des personnes les plus démunies, qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs. 

La programmation, notamment dans des cycles thématiques tels que « Balance tes préjugés » ou « Respire, les rencontres de toutes les énergies », reflète une attention particulière à sensibiliser les publics aux enjeux actuels, et cela en collaboration avec des partenaires incontournables tels que l’ULB, le Service de Prévention et de Cohésion sociale et bien d’autres.

La Vénerie entame son nouveau Contrat programme.

2020 est aussi l’année où le monde se confine face à la crise du Covid-19.

Malgré les fermetures successives, l’équipe déploie son imagination pour maintenir les activités, nourrir les liens sociaux et soutenir les artistes notamment en prenant part au mouvement Still Standing For Culture.

En septembre 2025, Virginie Cordier quitte le Centre culturel après 8 ans à la direction pour s’envoler vers d’autres aventures.

Elle a accompagné l’équipe dans la naissance d’une multitude de projets novateurs, tels que le label United Stages, l’Espace Transition, le festival Balance tes Préjugés, Des Capsules et Vous, ainsi que le développement d’un véritable pôle de résidences d’artistes. Elle a également permis à La Vénerie de sortir de ses murs en amenant des spectacles et des événements dans les quartiers, renforçant ainsi les liens avec les associations locales.

 

En janvier 2025, La Vénerie entame un nouveau chapitre avec l’arrivée de Claire Poinas à sa direction.